JE. LA. TIENS
!
Heureusement
qu’elles ne sont pas fréquentes car j’en suis sorti épuisé,
asséché, vidé.
Je
l’avais peu anticipée, pourtant j’aurais pu la sentir venir à
plein nez. Mais rien n’y a fait et j’ai été rapidement dégondé
car du haut de ma suffisance, je me voyais le plus fort.
Une
véritable confrontation que je pensais débuter par un rapide round
d’observation, suivi de deux ou trois pichenettes contre lesquelles
il n’aurait guère fait le poids avant de conclure par un KO. En
vingt minutes tout au plus ça serait plié.
Mais
non, rien de rien.
En
dégainant mon salut empathique, son regard fuyant m’a persuadé
que la partie était gagnée d’avance.
Gagnée
pour qui ?
Le
round d’observation a bel et bien eu lieu mais il fut plus long que
je ne l’avais imaginé. Tentatives d’accroche, fuites, retrait,
premiers mots puis toisements de part et d’autre. J’ai alors
compris que la victoire ne serait pas si aisée.
Premières
salves, quelques coups en direction du flan, esquives, puis une
violente droite juste sous la pommette accouchant d’un
scintillement d’étoiles autour des yeux. A peine le temps de
reprendre ses esprits pour détendre un uppercut millimétré.
Enchaînement immédiat, re-esquive, quelques pichenettes reposantes
histoire de retrouver le souffle.
Tous
les coups suivants furent donnés dans le vent. C’est à cet
instant précis que la victoire s’est éloignée. Cogner dans le
vide c’est tellement épuisant. Puis le temps file, vous vous
engluez, le sable mouvant vous aspire, et vous sombrez.
Mais.
JE. LA. TIENS !
Je la tiens cette confrontation, cette consultation, cette
confrultation.
La
première fois que j’ai vu la petite, elle avait vingt-quatre
jours. La maman était venue seule et m’avait glissé que
contrairement à elle le papa n’était pas vraiment pour les
vaccins.
« Oh
vous savez, avec quelques explications on devrait pouvoir le
convaincre »
La
seconde fois, les premiers vaccins avaient été réalisés. Elle
était revenue seule et m’avait soufflé que le papa était furax.
Hors de question pour lui qu’on poursuive les vaccinations.
« Vous
savez, je sais qu’il travaille et qu’il lui est difficile de se
libérer, mais vous devriez venir avec lui la prochaine fois, il faut
qu’on discute »
Je
n’ai pas eu de réponse à ma proposition.
Puis
elle a appelé.
Puis
ils sont venus, la petite, la maman et le fameux papa pas vraiment
pour mais carrément furax.
J’en
ai vu des parents. Des parents hésitants, se questionnant, pas
vraiment contre mais quand même pas trop pour non plus. Alors on
discute, on explique, on comprend les doutes, on argumente, on
échange, on partage. Et en général, on aboutit au moins à un
compromis.
Mais
là, c’était le niveau gratiné. Pas le militant organisé qu’on
ne voit de toute façon jamais en consultation mais la victime
embrigadée, lobotomisée par les thèses anti-vaccinales. Le dernier
chaînon de la maille. En plein dans le mille. Pas le sympathique
bobo écolo homéo fixé sur les adjuvants qui réussit à jongler
avec deux ou trois arguments pseudo-scientifiques glanés sur de
célèbres réseaux sociaux, non aucun point commun.
Je
gravissais par l’angle statistique, épidémiologique avec un
discours adapté, il me crachait que tous les vaccins n’étaient
que poison.
Je
lui rétorquais qu’il ne me semblait pas que les médecins
choisissaient ce métier pour passer leurs journées à être de
vulgaires empoisonneurs d’enfants, j’avais finalement droit à
« tout ça n’est qu’une histoire de fric, une mafia entre
les toubibs, les labos et les politiques ». On aurait pu
entendre les premières notes du Parrain et je me voyais trônant
fièrement en pièce maîtresse du clan Corleone.
Je
retombais sur terre, tentais de réorienter le débat sur la balance
bénéfices-risques, le ramenais à la raison en comprenant certaines
de ses craintes, lui rappelais qu’on était justement là pour en
discuter, voyais plus loin, l’éventuelle future inscription en
crèche, la scolarisation.
« NON !
J’AI DIT NON ! DU POISON ! Regardez tous ces cancers,
c’est les vaccins ! Et même la maladie d’Alzheimer c’est
à cause des vaccins ! »
Je
sais, il y a ceux avec qui c’est simple car ils viennent pour se
faire vacciner, il y a ceux qui viennent avec leurs doutes, leurs
questions, ça prend du temps, et en général on s’entend. Puis il
y a cette indéboulonnable partie de la population avec laquelle
mieux vaut peut-être ne pas perdre son temps. Ou alors il faut
accepter de s’engluer dans cette fameuse confrultation qui vous
vide sans mener nulle part.
Évidemment,
coucher par écrit un résumé de cette confrultation ne reflétera
jamais tout ce qui s’y est réellement déroulé.
Mais
au final, j’entends déjà au loin les donneurs de leçons :
-ce cas est très simple, il y a l’obligation vaccinale en vigueur en 2017, pas de vaccin = hors la loi = signalement. Tu n’as pas signalé ? Tu couvres des hors la loi ! Hors la loi toi-même.
-ce cas me pose question, la mère veut faire vacciner, le père est contre, au final c’est le père qui remporte la mise. Tu as privilégié l’avis du père, c’est du sexisme !
-Ouhlala ! Imagine ! La petite se chope une coqueluche cognée et meurt ! Assassin !
-Si tu n’as pas réussi à convaincre c’est que tu n’es toi-même pas convaincu petit chenapan ! Pire, ne serais-tu pas finalement contre les vaccins toi aussi, l’anti-vaccin malgré lui ?
-T’es nul, il suffisait de refixer un rendez-vous sans le père, tu vaccinais la petite en catimini et basta !
Ah
les fameux donneurs de leçons… Merci pour votre aide précieuse.
Que ferait-on sans vous ?
Pour
le moment, j’ai écrit dans le dossier que malgré les informations
données il y avait refus de vacciner, j’ai dit aux parents que
j’étais à leur disposition, même pour poursuivre le suivi.
Pour
le moment, je ne les ai pas revus.
Depuis
cette consultation, a été annoncée officiellement l’extension de
l’obligation à onze vaccins pour les enfants nés à partir du
premier janvier 2018.
Quelques
remarques et questions comme ça à la volée :
Quel
sera l’impact de cette obligation sur cette partie de la
population-là ? Et sur ceux qui sauront toujours se débrouiller
pour passer entre les mailles en faisant habilement croire qu’ils
ont respecté la loi à la lettre, à la micro-goutte de vaccin
près ?
Si
l’impact est nul, qui en rendre responsable ? Car il faut
toujours trouver un responsable sachant que la sanction prévue
actuellement pour les parents qui est de six mois de prison et 3750
euros d’amende sera levée.
Et
quand on trouve un responsable, il faut le sanctionner.
On
pourrait imaginer sanctionner financièrement les médecins qui
n’obtiendraient pas un niveau optimal de couverture vaccinale
obligatoire parmi leurs petits patients. Les indicateurs et outils
d’évaluation sont déjà en place, ça serait très simple à
organiser. Il suffit juste de placer le curseur, plus il s’éloigne
de 100 %, moins le médecin est rémunéré. Rigolo non ?
D’ailleurs le principe existe déjà. Ah on rigole moins là hein !
Ou
encore, l’Ordre des Médecins s’étant félicité dans un
communiqué de l’extension de l’obligation vaccinale, ne
pourrait-on pas désormais lui demander de faire régner l’ordre
justement en sanctionnant disciplinairement ces mêmes médecins ?
Je parle ici des médecins qui auront fait ce qu’ils pouvaient bien
sûr sans aboutir, pas des médecins divulguant des messages à
l’encontre des preuves scientifiques ni ceux distribuant de faux
certificats de vaccination qui séviront toujours malgré la loi et
qui eux doivent être punis.
Une
dernière réflexion pour la route : pas de vaccination = pas de
scolarisation. Comment gérer le télescopage entre l’obligation
vaccinale et l’obligation scolaire ? Quelle obligation
prioriser ? Imaginons un enfant vacciné contre huit maladies
sur les onze obligatoires : pas de bras pas de chocolat ?
La loi du tout ou rien ?
Bon,
allons, pas de politique fiction, revenons à la real politique.
Parmi
l’éventail des arguments repris au niveau politique pour défendre
l’obligation des onze vaccins, on peut entendre ou lire que la
rougeole tue en France.
C’est
vrai et c’est terriblement triste. Une dizaine de décès depuis
une dizaine d’années soit environ un mort par an.
Partant
de cet argument, je ne peux m’empêcher du coup de repartir dans
mes élucubrations en m’imaginant dans la tête d’un lobbyiste
talentueux aux portes du ministère de la santé. Voilà le discours
que je commencerais à préparer avant de le souffler aux oreilles
des conseillers ministériels :
« Bonjour Mesdames et Messieurs les conseillers ministériels, ravi de vous rencontrer. Je tiens d’abord à féliciter votre ministre pour sa décision courageuse concernant l’obligation vaccinale. (Petit 1 : Toujours commencer par caresser dans le sens du poil)
Je pense qu’il s’agit là d’une étape importante voire décisive pour l’amélioration de la santé publique dans notre fabuleux pays démocratique (Petit 2 : Ne jamais hésiter à en rajouter des caisses).
Je vous propose dès à présent de poursuivre la réflexion car d’autres enjeux, d’autres fléaux et non des moindres méritent toute l’attention ministérielle. (Petit 3 : Filer droit au but)
Je vais donc aborder avec vous le problème du cancer du col de l’utérus.
Avec environ 3 000 nouveaux cas et 1 100 décès par an, ce cancer représente la 11ème cause de cancer et la 12ème cause de mortalité par cancer chez la femme en France.
Le cancer du col de l’utérus est attribuable dans près de 100 % des cas à une infection par un ou plusieurs papillomavirus humains (HPV), infection transmissible par contact sexuel. Ce virus tue chaque année aujourd’hui en France 1000 fois plus que le virus de la rougeole. Entendez bien, 1000 fois plus. (Petit 4 : Appuyer là où ça fait mal)
Le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable grâce à la vaccination anti-HPV. (Petit 5 : Prendre d’énormes raccourcis arrangeants)
Malheureusement, le taux de couverture vaccinale est très faible. Il me semble donc urgent de réfléchir dès maintenant à étendre l’obligation vaccinale à douze vaccins. (Petit 6 : Marquer le but)
Si vous le désirez, je pourrai vous présenter ultérieurement les données concernant la grippe qui tue chaque année des milliers et des milliers de personnes, ou encore le problème de la varicelle et des gastro-entérites à Rota virus. Nous avons, ou plutôt vous avez, Mesdames et Messieurs les conseillers, encore beaucoup de travail. (Petit 7 : Préparer le terrain pour la suite)
Je vous remercie.»
Maintenant
que la voie est ouverte, pourquoi ne pas s’y engouffrer ?
Pour
conclure, l’acte vaccinal est-il un acte médical ?
L’acte
vaccinal correspond pour le moment à un acte médical et à un acte
technique dans le cadre d’une consultation. Je crains que l’imposer
efface l’acte médical pour n’en faire qu’un acte technique.
Simple acte technique, on peut concevoir d’évincer le médecin du
jeu. Gain de temps, gain d’argent, réorientation du médecin sur
d’autres priorités.
La
consultation choisie pour illustrer ce billet est caricaturale mais
réelle. Je n’aimerais pas en vivre trop souvent, c’est
chronophage, frustrant, énervant, désolant. C’est le genre de
consultation qui nous pousse à la maladresse, à la confrontation
d’où l’invention du mot confrultation. Cependant la
confrultation reste une consultation. Une consultation avec tout ce
qui se joue dedans et en dehors, tout ce que l’on ne maîtrise pas
ou peu, tout ce que l’on ne perçoit pas.
Plus
on cherche à maîtriser, morceler, techniciser, plus on perd le
sens.
C’est
un choix. Le choix d’imposer.
Mais
est-ce ainsi qu’on obtiendra la confiance ?
Bonjour,
RépondreSupprimerTon billet est remarquable pour les questions qu'il soulève : l'autorité parentale, le rôle de l'Etat, la décision partagée, la dépossession des médecins de leurs prérogatives médicales, le paternalisme, le contrôle des prescriptions par la CPAM...
Je voudrais souligner deux choses : l'Etat a exonéré l'industrie des vaccins de toute responsabilité concernant les effets indésirables et c'est donc la collectivité qui paiera ; il va y avoir une explosion du nombre de ces effets indésirables immédiats des vaccins et sans doute de nombreux procès à la clé (l'affaire levothyrox en a souligné les futurs contours). Enfin, on imagine le bordel dans les crèches et les écoles maternelles...
Agnès Buzyn a fait une très grosse erreur.
Bonsoir,
SupprimerC'est vrai que le billet n'évoque pas le problème de la judiciarisation. Mais si on reprend l'historique de la vaccination contre l'hépatite B, les décisions judiciaires récentes, le ministre Kouchner qui avait stoppé la vaccination de masse dans les collèges, mieux vaut ne pas imaginer un scénario de ce type avec l'extension de l'obligation car la confiance en prendrait un sacré coup derrière les oreilles pour de nombreuses décennies. L'ex ministre Touraine avait affirmé que la vaccination ne se discutait pas. L'actuelle ministre a repris le flambeau tel quel. Je crois pourtant qu'il y aurait bien des points à discuter, réfléchir et anticiper avant une telle décision qui pourrait éventuellement être contre productive. Mais les experts savent, eux.
Très bel article. Tout est remarquablement décrit !
SupprimerJ'ai eu des consultations de ce type par le passé, c'est épuisant et on n'a plus de jus du tout pour les consultations suivantes… avec le risque bien réel de faire une connerie. Du coup, pour éviter de faire un erreur on fait attention à tout, et on est très lent et ça gueule dans la salle d'attente.
Bien sur , les jours suivants des bribes de cette consultation vous reviennent en tête et viennent parasiter les consultations du jour.
Comme nous sommes tous différents (c'est d'ailleurs l'une des grandes richesse de la médecine générale) chacun trouvera des réponses différentes pour ce type de consultation où le refus de vaccination est obtus et définitif.
Pour ma part, ces 3 dernières années, "j'en ai mis un dehors" en lui disant que j'étais profondément blessé qu'il considère que j'étais acheté par les fabricants de vaccins" . Pour les autres, j'ai noté le refus de vaccination dans le dossier et j'ai créer un dossier spécial dans mon ordinateur pour avoir une trace du refus de vaccination, puis j'ai suggéré que les consultations suivantes aient lieu à la PMI. Certains seront choqués, pour ma part je préfère donner toute mon énergie à ceux qui sont vraiment malades ou à ceux qui sont victimes de burn-out ou d'épuisement professionnel, etc
A problématique de fond est que les médecins sont pris entre 2 feux :
RépondreSupprimer- Leur volonté de soigner les gens, parfois même contre leur volonté (c'est pour leur bien) dans une forme de paternalisme impulsé par celui qui sait vs celui qui ne sait pas. Et d'ailleurs c'est bien illustré dans le billet.
- Leur suivisme des directives des autorités médicales, car n'ayant pas trop de temps à consacrer à la recherche et au suivi des recherches, ils doivent bien se poser sur un ligne et il semble évident que se poser sur la ligne majoritaire est la bonne solution, confortable en plus, généralement.
Pour de nombreux cas en médecine, c'est effectivement la bonne solution, appendicite par exemple, ou bras cassés, un peu de fièvre...
Mais pour la 'prévention' c'est bien plus délicat : quelles risques suis-je prèt à accepter pour mes patients pour quelles bénéfices (dosage psa, mammographie...) ? Par exemple, je suis persuadé que les médecins enragent de voir leurs patients leur demander un irm (au cas où docteur) - alors même que cela pourrait détecter une tumeur au cerveau sans aucun signe clinique tellement elle est débutante. Parce que la pratique médicale (et les vendeurs d'irm) n'est pas encore arrivé à ce stade de prévention.
Pour la prévention, il y a également pour les actes 'médicaux' invasifs (chirurgie, prise de médicament, injections, rayons...) et là les risques ne sont pas nuls, jamais nuls en médecine, ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Justement, les patients qui entendent leurs médecins dire qu'il n'y a AUCUN risques, alors même qu'ils connaissent autour d'eux des cas ayant entraîné complications ne font pus confiance au médecin, et parfois aux médecins. Combien de pédiatres ont injecté toutes les valences disponibles en expliquant que c'était obligatoire ? Combien de pédiatres (et de médecins) ont refusé de suivre (et menacé de dénoncer) un patient s'il n'avait pas toutes les valences, même les recommandés ? Plus qu'on ne pense. Mais c'est pour leur bien n'est-ce pas ? Parce que le médecin sait n'est-ce pas ? Ces même médecins qui ne veulent pas déclarer les effets secondaires. Ainsi on affirme qu'il n'y a aucun risques et lorsqu'un truc arrive on explique que c'est juste une coïncidence temporelle. On refuse de prendre en compte les cas suspects dans la famille pour vacciner à tout prix.
Voila le problème, c'est un problème de confiance : le médecin fait confiance aux autorités de contrôles, autorités désavouées et réformées en gros tous les 5 ans. Le patient ne leur fait pas confiance et donc pas transitivité ne fait pas confiance aux médecins. Quelles études sérieuse et indépendantes sur infantrix ou prévenar ? ou sont les données ? Il serait tellement simple de balayer cela d'un seul coup de torchon : santé publique, données publique.
herve_02
A problématique de fond est que les médecins sont pris entre 2 feux :
RépondreSupprimer- Leur volonté de soigner les gens, parfois même contre leur volonté (c'est pour leur bien) dans une forme de paternalisme impulsé par celui qui sait vs celui qui ne sait pas. Et d'ailleurs c'est bien illustré dans le billet.
- Leur suivisme des directives des autorités médicales, car n'ayant pas trop de temps à consacrer à la recherche et au suivi des recherches, ils doivent bien se poser sur un ligne et il semble évident que se poser sur la ligne majoritaire est la bonne solution, confortable en plus, généralement.
Pour de nombreux cas en médecine, c'est effectivement la bonne solution, appendicite par exemple, ou bras cassés, un peu de fièvre...
Mais pour la 'prévention' c'est bien plus délicat : quelles risques suis-je prèt à accepter pour mes patients pour quelles bénéfices (dosage psa, mammographie...) ? Par exemple, je suis persuadé que les médecins enragent de voir leurs patients leur demander un irm (au cas où docteur) - alors même que cela pourrait détecter une tumeur au cerveau sans aucun signe clinique tellement elle est débutante. Parce que la pratique médicale (et les vendeurs d'irm) n'est pas encore arrivé à ce stade de prévention.
Pour la prévention, il y a également pour les actes 'médicaux' invasifs (chirurgie, prise de médicament, injections, rayons...) et là les risques ne sont pas nuls, jamais nuls en médecine, ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Justement, les patients qui entendent leurs médecins dire qu'il n'y a AUCUN risques, alors même qu'ils connaissent autour d'eux des cas ayant entraîné complications ne font pus confiance au médecin, et parfois aux médecins. Combien de pédiatres ont injecté toutes les valences disponibles en expliquant que c'était obligatoire ? Combien de pédiatres (et de médecins) ont refusé de suivre (et menacé de dénoncer) un patient s'il n'avait pas toutes les valences, même les recommandés ? Plus qu'on ne pense. Mais c'est pour leur bien n'est-ce pas ? Parce que le médecin sait n'est-ce pas ? Ces même médecins qui ne veulent pas déclarer les effets secondaires. Ainsi on affirme qu'il n'y a aucun risques et lorsqu'un truc arrive on explique que c'est juste une coïncidence temporelle. On refuse de prendre en compte les cas suspects dans la famille pour vacciner à tout prix.
Voila le problème, c'est un problème de confiance : le médecin fait confiance aux autorités de contrôles, autorités désavouées et réformées en gros tous les 5 ans. Le patient ne leur fait pas confiance et donc pas transitivité ne fait pas confiance aux médecins. Quelles études sérieuse et indépendantes sur infantrix ou prévenar ? ou sont les données ? Il serait tellement simple de balayer cela d'un seul coup de torchon : santé publique, données publique.
herve_02
Bonjour, je me suis permis d'ajouter votre commentaire, je l'avais bien reçu mais il ne paraissait pas sur le blog.
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