jeudi 4 mai 2017

ÉVICTION PRÉSIDENTIELLE ?



Rien.

Personne.

Aucune leçon.

Ce blog n’est rien si ce n’est une bouteille à la mer numérique pouvant percuter deux ou trois naufragés hagards.

Je ne suis personne si ce n’est un citoyen lambda, non encarté, non militant, peu courageux.

Et surtout, je n’ai aucune leçon à donner à qui que ce soit sur quoi que ce soit.


Elle.

Elle, je l’aime.

Parfois, elle me déçoit, elle m’emmerde, je râle après elle. Mais c’est justement parce que je l’aime tant et qu’elle mérite tellement mieux. Peut-être suis-je parfois trop exigeant envers elle. Je lui dois beaucoup, elle ne me doit rien. J’ai rarement envisagé la quitter, elle est si belle, putain qu’elle est belle.

Elle, c’est la France, mon pays, ma patrie.

Afin qu’elle conserve sa beauté, que je ne râle pas trop sur elle, il y a plusieurs points à respecter. J’ai, moi, petit citoyen lambda sans leçon à donner, à me retrousser les manches et assumer mes responsabilités au quotidien. Puis, pour éviter que ce soit trop le bordel, tous les cinq ans on me demande de participer au choix de la personne à qui les clés de ce fabuleux pays seront remises.
Évidemment, ça serait trop simple si on était tous d’accord sur la personne à qui les remettre ces fameuses clés. C’est pourquoi est organisée une élection présidentielle.

Alors voilà, on est à la veille de la remise des clés. Il y a eu une longue campagne, ça a fighté dans tous les coins.

Au final, je crois que l’on peut qualifier cette affolante édition d’éviction présidentielle.

Rien, personne, aucune leçon à donner, mais dimanche j’irai participer à la finale de cette éviction présidentielle.

Il y a une multitude de raisons et de facteurs dans un choix ou un non-choix. En fouillant dans les tiroirs de ce blog de partage d’expériences médicales, j’ai retrouvé deux billets, un datant de 2013, l’autre de 2014, ayant pu influer sur ce que je ferai dimanche.

Voici le premier :

ÉTRANGITUDE :


Extrait : « j’observe ce qui émane de ce corps de géant, la bonté de ton regard, la douceur de tes paroles. Tu as le cœur sur la main, pour un chirurgien cardiaque ça tombe bien. On sent que tu es passionné par ton métier. On voit que tu aimes les patients, que tu aimes les gens. Pourtant, certains ne te le rendent pas forcément, et refusent formellement que tu les opères, que tu les touches, au cas où tu les salisses. Tu en rigoles… J’imagine qu’au plus profond de ta carapace, quelques larmes s’échappent discrètement. »



Voici le second :

PETIT UPPERCUT A LA FACE DU GRAND REMPLACEMENT



Avertissement :
En raison d'un risque élevé de déculturation, ce billet est fortement déconseillé aux plus cultivés d'entre vous.



Rien.

Personne.

Aucune leçon.


Elle.

Elle, je l’aime. 

Elle mérite tellement mieux. 

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