Ce
mois-ci, c’est le premier anniversaire de ce blog. Un blog que tu
découvres peut-être, tombé dessus par hasard faute de mieux. Ou un
blog que tu suis fidèlement, que tu apprécies, que tu détestes, un
blog sans intérêt, sans substance, ou au contraire un blog dans
lequel tu puises parmi d’autres une aide à ta réflexion. Un blog
qui te rassure, te conforte, te fait rire, te révolte.
Très honnêtement, entre toi et moi, on s’enbranle,
tamponne
profond le coquillard,
du premier anniversaire de ce blog. J’ai barré quelques mots parce
que c’est pas très beau. Pas facile pour moi d’écrire un
français élégant. Je vais faire un effort, rien que pour toi.
Très honnêtement, entre toi et moi, on s’en
En
toute honnêteté teintée d’une profonde modestie, que cette sorte
de journal « extime » virtuel soit sur le point
d’atteindre sa première année d’existence n‘est à mes yeux
qu’un substantiel non évènement.
C’est mieux hein ? Mais « on s’en tamponne » ça va plus vite.
C’est mieux hein ? Mais « on s’en tamponne » ça va plus vite.
Néanmoins,
je soufflerai la bougie et passerai rapidement en revue les
différents billets publiés ici. Avant cela, et c’est pour moi là
la principale justification de ce billet, j’aimerais m’arrêter
un temps sur les différents échanges et rencontres virtuels
octroyés par le biais de ce blog et twitter. Je ne citerai personne
en particulier, mais ceux que j’apprécie le savent. Cette
communauté fait presque partie de mon quotidien, un conseil, une
réflexion, un mot sympa, une petite blague nous faisant retomber
quelques minutes dans nos années de fougueux carabins, voire encore
plus bas parfois…
Je
n’ai jamais rencontré en IRL (en vrai) la majorité de ces
personnes. C’est peut-être préférable car j’apprécie
tellement certaines d’entre elles que je serais capable de leur sauter
dessus, meufs comme mecs, pour leur faire un gros bisou baveux. Sur
la joue hein, je sais tout de même me tenir en public. Bon, à vrai dire, je me contenterais d'une simple accolade avec les plus barbus. Et même celle
qui s’est foutue de moi comme une grosse #Morue lorsque j’ai osé
un jour demander ce que signifiait « IRL », oui même
elle, je serais capable de lui faire un petit bibi. Après avoir obtenu son consentement éclairé, bien évidemment. Mais j’avais
dit que je ne citerais personne en particulier même si tout le monde
l’a reconnue la #Morue. Coucou la #Morue ! Bisous bisous !!!
Et
tiens, soyons fous, même ceux qui ô sacrilège ont osé m’insulter
par derrière parce que ça fait plus mal que par devant… Oui même
eux, je serais capable non pas de les embrasser, mais de leur serrer
la paluche. Oui, ici dans le monde bloguesque ou twittéral, comme en
IRL, certaines vérités sont dérangeantes et on ne se fait donc pas
que des amis. Mais on se fait surtout des amis si on peut appeler ça
comme ça. J’irais même jusqu’à poser ces questions :
-
la lecture et les échanges sur les blogs soignants/soignés (oui je
mets tout le monde là hein, pas que les toubibs, ni que les
professionnels de santé parce que du côté des patients, je peux te
dire que ça cogite bien du bourrichon aussi et que tu apprends plein
de trucs avec eux), donc ces lectures ne deviennent-elles pas de
réelles et solides sources de formation médicale ?
-
ne serait-ce pas également un des moyens de prévention du burn
out ? #JPLQ (oui je commence vraiment à maîtriser à donf les
hashtags… JPLQ = Je Pose La Question)
Me
concernant, j’en suis convaincu.
Alors
merci beaucoup, confrères, consœurs, soignants, soignés, externes,
étudiants, sérieux, blagueurs, râleurs, gros ours, morue (au
singulier car y en a qu’une), écrivants, écrivains, blogueurs,
twittos, pour tout ce que vous m’apportez.
Voilà,
je range désormais au placard mon humilité pour servir sur un plateau mon narcissisme avec en amuse-gueules une petite revue de mes billets dans l’ordre chronologique de leur
publication. Un regard dans le rétroviseur est souvent utile, pour
moi tout du moins. Pour la bougie et le gâteau, c'est à la fin.
Passant
une bonne part de mon temps à cette époque-là aux urgences
pédiatriques où grosso modo 80 % des consultations relevaient de la
médecine générale (ce qui n’était pas pour me déplaire), je me
faisais cette réflexion sans réponse bien sûr. Je fus honoré de
recevoir ici le premier commentateur de ce blog, oui en découvrant
ce comment, ça m’a vraiment fait plaisir.
Belle
transition avec le premier billet puisque l’on peut se demander
parfois ce que font certains patients aux urgences hospitalières
pendant que les médecins généralistes peinent parfois à faire
hospitaliser dans de bonnes conditions des patients qui le
nécessitent. Expérience vécue ici avec Mme Michu et son fichu sur
la tête, patiente en aplasie ayant très mal toléré sa dernière
cure de chimiothérapie.
Réaction à chaud à la médiatisation du suicide d’un médecin, parmi d’autres...
Une petite lettre de soutien à un confrère.
Passage en revue de quelques-uns de nos plus célèbres médecins passés dans différents ministères ou postes à hautes responsabilités.
Un
rêve sans doute totalitaire… Je dois bien le reconnaître.
Une déconnade en chanson sur le dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA.
Une
belle bourde dont je ne suis pas fier mais que j’ai souhaité
partager via le blog REX-soignants parce qu’on apprend toujours de
nos erreurs, et que ça peut profiter à d’autres.
Un son de cloche un peu différent sur la désertification médicale qui même si des difficultés sont incontestables ne doit pas être résumée au seul manque de médecins généralistes.
Mon
indignation de petit hétéro jusqu’aux couilles à la lecture
d’une lettre ordinale caricaturant et insultant l’homosexualité.
Le
dopage conjugué à toutes les personnes...
Un
peu marre que les jeunes médecins soient caricaturés en fainéants
nantis ne voulant égoïstement pas aller s’installer en rase
campagne.
Une
lecture qui m’a ouvert mes petits yeux de bisounours et qui m’a
fait comprendre beaucoup de choses.
Contribution
à l’opération ? la mission ? #PrivésDeMG avant
l’annonce de la stratégie nationale de santé de Marisol Touraine,
ministre des affaires sociales et de la santé.
Réaction
à chaud suite à la présentation de la stratégie nationale de
santé de Marisol Touraine.
Ce
qui peut parfois se passer dans la tête d’un médecin lorsqu’il
prescrit.
Je
reviens ici sur l’enquête du nouvel Obs présentant Daniel Vial,
un puissant lobbyiste dont je ne soupçonnais pas l’existence,
désarçonnant !
Un
peu de recul sur la place du médecin et du système de santé à
partir de l’évolution de la mortalité infantile de 1900 à nos
jours. De quoi gagner un peu d’humilité.
Histoire
de consultation en rythme et en chanson, on en rigole mais après
coup… Ecouter, examiner, le reste n’est pas si important…
Une
reconnaissance envers les médecins étrangers qui m’ont formé et
que j’ai eu la chance de croiser.
Découverte
que dans certaines contrées, le dépistage du cancer du sein est proposé aux
femmes de 40 ans en dehors de toute recommandation.
Questionnement
sur le bienfondé de vouloir absolument tout rechercher, tout
traiter, probablement parfois au détriment de la qualité voire de
l’espérance de vie de certains patients.
Une
tentative de mise en parallèle du livre Les Fossoyeurs avec mon
propre parcours.
Une
histoire de consultation où j’invite le lecteur à participer, à
inventer sa suite, une suite que je dévoile quelques jours plus
tard ici. Une fois de plus, écouter, examiner, le reste n’est pas
important.
Présentation
sommaire des missions des ARS, et l’absence de réaction de l’une
d’entre elle alors interpellée sur le fait que le dépistage du
cancer du sein se poursuit dès 40 ans…
Un
épisode inédit « Des experts » du Haut Conseil de Santé Publique :
-présumé coupable : Rotavirus
-crime commis : gastroentérite aiguë
-arme fatale à déployer : vaccin Rotarix ou Rotateq
Une tentative d'aide à la compréhension de l'ITT
A
venir :
Au sujet d'un problème de santé publique tuant chaque année des milliers de personnes et auquel nous ne sommes pas tant sensibilisés, il me semble (peut-être parce qu'il n'y a aucun vaccin ni médicament à vendre...)
Autoroute
vers l’enfer
Billet incertain, à voire, car pourrait heurter certains et pas forcément les plus fragiles...
Sans
oublier les imprévus, car ce sont souvent les imprévus qui épicent
la vie.
Voilà, je viens de souffler cette première bougie, la fumée danse, l'odeur se répand. J'adore cette odeur. Un an, bébé blog ne régurgite plus et devrait bientôt acquérir la marche. Tiens, voilà ta part de gâteau, bon ap' !